vendredi 22 février 2013

Deuils

Sur le chemin de notre vie, nous allons avoir à faire face à plusieurs deuils.  Tous ces obstacles sont là pour nous aider à grandir et nous ne les surmontons pas tous de la même façon.  Je voudrais partager avec vous quelque chose de très personnel que j'ai réussit à surmonter. Je vous donne même la permission de partager mon histoire avec des gens que vous croyez qui en ont besoin.

Les deuils dont je veux vous parler sont ceux auxquels j'ai du faire face après mes 3 avortements spontanés (ou fausse-couche). Depuis 2010 nous essayons mon copain et moi de faire un petit frère ou une petite soeur à Minou.  Je ne pensais pas qu'il y aurait autant d'obstacle à la conception de bébé #2 puisque pour mon fils ça avait à peine prit 2mois avec une grossesse sans trop de complication (sauf pour le diabète de grossesse) et un accouchement pas si difficile à 36 semaines de grossesses par césarienne d'urgence (ça c'est une autre histoire)

Donc en 2010, après 6 mois d'essais, je tombe enceinte. Je me rappelle d'avoir annoncé la nouvelle à ma famille à la fête de mon Minou en février.  Encore une fois j'avais une merveilleuse grossesse, sans nausée et avec simplement de l'insuline (oui oui, j'ai gardé le diabète, donc obligation d'insuline pour mes grossesses). Après presque 12 semaines de grossesse, j'ai fait une fausse-couche. Je ne vous rencontrerai pas en détail comment cela c'est produit parce que ce n'est pas le but de mon billet.  Donc après une échographie, on c'est rendu compte qu'il n'y avait plus rien dans mon utérus. Un bébé qui ne c'était même pas formé.  Comme mon médecin m'avait expliqué, peut importe le stade où le bébé est rendu, une fausse-couche n'est jamais pas facile. Une partie de mon monde s'effondra. Dès qu'on sait qu'on est enceinte, on s'imagine déjà notre enfant. 10 jours d'arrêt pour me permettre de récupérer et surtout que ma tête aille mieux.

Après une fausse-couche, il est recommandé d'attendre 3mois avant de recommencer. Donc après 3 mois et ensuite 10mois d'essai j'étais enfin enceinte. Il y avait de petite peur  en dedans de moi, mais j'étais tellement confiante.  Malheureusement, après seulement 8 semaines de grossesse, une autre fausse-couche et encore une fois une bébé qui ne c'était pas formé.  Pour mon médecin 2 fausses-couches étaient quelque chose de tout à fait normal. Malheureux, mais normal.  Je suis devenue un zombie. J'étais forte pour mon fils, mais dès que j'étais seule, je n'étais plus là.  Je ne pensais même pas. Je fixais un point sans réfléchir.  Heureusement, j'ai commencé à voir une psychologue qui m'a beaucoup aidé. Pas seulement pour ma fausse-couche, mais pour plein d'aspect de ma vie. On va voir une psy pour une raison et on découvre qu'on a pleins de choses de pas réglées dans notre tête.

En 2012 après plus d'un an, me voilà enfin de nouveau enceinte. Après 2 fausses-couches, tu essaies de garder la grossesse secrète, mais j'en ai été incapable. J'avais envie de le crier sur les toit. Surtout que cette fois-ci, j'avais des nausées.  Pour moi c'était le signe ultime que tout allait bien. Malheureusement après encore une fois 8 semaines, j'ai perdu le bébé.  Un petit quelque chose qui n'était pas formé. Juste avant d'aller à l'échographie, j'avais peur de ne pas m'en remettre. De sombrer dans la déprime et de la difficulté à surmonter cet obstacle. Ce fut le contraire. Bien entendu, j'ai trouvé cela extrêmement difficile et j'ai aussi pleuré. Mais pas de Gaby zombie. Avec tout le travail que j'avais fait sur moi avec la psy, l'épreuve n'avait pas été insurmontable. De plus, avant de tomber enceinte, mon endocrinologue m'avait fait passer une batterie de test et tout était beau.  En fait, on croit que dès le début, le foetus ne se colle pas à la paroie de l'utérus. Donc là, dès que je suis en retard, j'ai des hormones à prendre.

Je ne suis pas découragée ou déprimée. J'ai confiance que je vais avoir un 2ième enfant. Mon deuil de ses enfants qui devaient naître est fait. Je ne dit pas que je ne pense jamais à l'âge qu'ils auraient, mais je n'ai plus mal. Ces épreuves m'ont permis d'acquérir une certaine force. Il faut apprendre à aller chercher de l'aide lorsque nécessaire et de ne pas avoir honte. Il est normal d'avoir mal.  Personne ne vit son deuil de la même façon, mais on peut tous passer aux travers.

Ayez confiance en la vie.

Gaby






mercredi 13 février 2013

Les petits mots qui nous touchent

Depuis déjà 2-3 ans à mon travail, on peut s'envoyer des petites cartes de St-Valentin.  En général celle qu'on reçoit et qu'on envoie contient un simple Joyeuse St-Valentin. 
Cette année j'en ai reçu un qui m'a énormément touché. Je suis très sensible à ces petits mots de gentillesse et surtout lorsqu'ils signifient beaucoup pour moi.

Cet été, un de mes collègues de travail a eu un malaise cardiaque à mon travail. Je n'ai pu faire grand chose pour l'aider à part aller chercher un directeur et amener une chaise roulante. Et pourtant, on l'a sauvé de justesse. J'ai vite été prendre contact sur facebook avec sa copine pour avoir le plus souvent possible des nouvelles de son état. J'ai eu très peur pour lui. En fait j'en ai pas dormi la première nuit en me demandant ce qu'il lui serait arrivé si un client ne m'avait pas fait signe (de façon très brusque en plus). J'ai appris par la suite que  le collègue en question avait déjà dit au monsieur que de l'aide s'en venait et ce avant de m'appeler. Peu importe, je me suis sentie mal toute une nuit.

Donc mon collègue s'en ai sortie vivant de toute cette histoire et je suis rester amie facebook avec sa copine. Donc pour la St-Valentin,j'ai reçu un beau message de leur part. Une chance que je n'avaispas beaucoup de client autour de moi, parceque j'ai pu relire et relire ce gentil proverbe chinois qu'ils m'avaient envoyé.

Sauver la vie d'un homme vaut plus que de construire une pagode de sept étages.

C'est pas grand chose, mais pour moi, ça signifie énormément.  Cette petite carte de St-Valentin va être gardé précieusement.

Je vous aimes

Gaby -xxx-